Thursday, February 16, 2012

Chomeusement votre

M'en fous, je vais profiter d'une vie d'insouciance et de légèreté. Et de poils.

(Je n'ai volontairement pas mis les accents circonflexes dans le titre pour des histoires d'encodage, on voit bien que les Américains qui contrôlent l'intertube ont une langue sans accents.)

Bon voilà, après deux dernières pistes de boulot prometteuses mais finalement infructueuses, je jette l'éponge gorgée d'espoirs déçus dans l'évier de la rancoeur et de l'oubli. J'ai fait un essai dans un café à l'intérieur d'une banque, réservé aux employés; ça s'est bien passé, on m'a fait revenir le lendemain, mais malheureusement la réponse finale a été négative. Ils m'ont apparemment adoré (la nana l'a dit quatre fois), mais ils ont pris un Australien qui peut donc rester plus longtemps... 

Du coup je dis stop worrying, start enjoying. Je vais probablement rester deux semaines à Sydney et bouger pour Melbourne à l'issue. Enfin c'est l'hypothèse actuelle, ça peut encore changer, that's the beauty of it (omagad I'm bilingous!)

Wednesday, February 8, 2012

Il suffisait de demander

Faut croire que le fait de râler après le temps de merde aura servi à quelque chose. On a enfin eu un weekend tout beau tout ensoleillé, qui m'a permis de visiter deux des plages mythiques de Sydney: Bondi beach et Manly beach. À ce sujet, petit erratum concernant la photo que j'avais postée de Manly beach: le petit bout de sable n'était pas ladite plage mais simplement ce que j'avais vu en arrivant en Ferry. La vraie plage se situe en fait de l'autre côté.
(bon après il a refait moche lundi, et on m'a parlé de 21 jours de pluie pour février...)

Petite carte rectificative

The famous Bondi beach (prononcer bon d'ail bitch)

Seb, Sandra, Alexia et moi. C'est bien la peine de venir en Australie pour trainer entre Français...

Jeanne et Paul, que leur tour du monde a fait transiter par Sydney quelques jours

Seb qui fait la roue le guignol

Manly beach pour de vrai ce coup-ci

Encore une vue depuis le ferry, avec le soleil pour une fois

Sunday, February 5, 2012

Job: mission impossible

Quelque chose qui m'a pas mal occupé depuis mon arrivée, avec un insuccès flagrant jusqu'à présent, c'est la recherche d'un boulot. Ayant réglé la banque, le mobile et l'appart assez vite, je pensais naïvement poursuivre sur ma lancée. HA! Jeune abruti! Tu pensais que tu étais le seul voyageur à chercher un petit boulot à Sydney?


Ma stratégie (enfin notre stratégie avec Seb, lui aussi en galère) était double: répondre à des annonces sur Gumtree (l'équivalent de craigslist ici), et faire le tour des boutiques et des cafés avec des CV en main. Avant de venir en Australie, tout le monde nous avait promis monts et merveilles: "tu vas voir, tu fais une rue avec des cafés, tu distribues des CV, et t'as 5 offres d'emploi dans la journée". Alors, soit on s'y prend comme des brêles, soit c'est un chouya de la publicité mensongère. Les cafés et boutiques ne cherchent pas grand monde parce qu'il fait moche et que le dollar est fort et donc moins de touristes, et qu'en plus ils ont embauché à mort pour les fêtes et que janvier c'est plutôt le moment où ils espèrent que les employés vont se barrer. Sachant qu'en plus c'est l'invasion de glandeurs européens comme votre serviteur, y a pas besoin d'un doctorat en économie pour voir que l'offre et la demande ne collent pas.

Cela étant, le gros truc sur Gumtree (à part les annonces bizarres de gens qui cherchent des masseuses, des serveuses topless, ou encore une épouse), pour les voyageurs, c'est le "fundraising". Mais si, vous savez, les gens dégoulinant de sourires et de bonne humeur qui se postent aux sorties des métros pour vous soutirer un don régulier? Et bien il y a 5 annonces par jour (généralement les mêmes 5 qui sont repostées chaque jour), qui promettent monts et merveilles, un salaire de ouf, une ambiance de malade, sauver le monde, tout ça tout ça.

Voila, c'est tout comme ça, racoleur à souhait

En vrai, il y a des dizaines de dizaines de personnes qui candidatent, et ça ressemble plus à une loterie. Le pire qui m'est arrivé: on débarque à un entretien de groupe, 9h du mat', 25 personnes. Le type parle beaucoup, nous fait parler, élague au fur et à mesure, et finalement retient six personnes (dont moi), à l'issue d'une sorte de débat ("voila le sujet, cette moitié de la table est pour, l'autre moitié contre, battez-vous"). Le truc bizarre c'est que sur les 6, on devait être deux ou trois à avoir bien parlé pendant le débat, et les autres n'ont rien dit. Il se trouve que les autres étaient des bimbos surmaquillées au décolleté plongeant. Le mec nous fait alors "tous les 6 vous êtes faits pour ce boulot, malheureusement je n'ai que deux places, donc on vous tient au courant cet aprèm". Il était 13h30, donc on s'était farci 4h30 d'entretien. En fin de journée, je reçois un texto me disant que malheureusement y a plus de place dans l'équipe. Soit. Sauf que le lendemain, ils repostent l'annonce (ils ont du en reposter tous les deux jours depuis). Forcément, je réponds au texto en disant "thanks for keeping me posted. Would be curious to know about your selection criteria, and why you would post another ad the next day if, as you said, your team is full."
Bizarrement je n'ai pas eu de réponse.
J'ai aussi eu ceux qui m'ont appelé pour un entretien qui n'a rien donné, puis qui m'ont rappelé 2 semaines plus tard pour un autre entretien. Je leur ai précisé que j'étais déjà venu, mais ils m'ont quand même fait revenir. Et quand je suis arrivé, la nana me fait "ah ben je vous ai déjà vu vous, ça n'avait pas marché, c'est pas la peine que je vous revoie". Je n'ai pas été très tendre dans ma réponse.

Enfin voila, entre ça et le temps de merde, ça me reloute un peu, mais sinon ça va, je vais à la plage demain parce qu'il parait qu'il fait beau, et de toute façon si je ne trouve pas de boulot en fin de semaine prochaine je laisse tomber, je profite, puis je bouge en fin de mois.
Allez, assez râlé, photos bientôt!


Saturday, February 4, 2012

Y a plus de saison ma bonne dame

Alors que les gens en Europe postent allègrement des captures d'écran de leur appli météo, une âme non avertie pourrait penser qu'à Sydney c'est la fête du slip (kangourou), qu'on se dore le torse poilu au soleil entre deux séances de surf et un combat de requins.

IL N'EN EST RIEN:

La journée la plus ensoleillée de la semaine

Ce que tout le monde nous répète à longueur de journée (même le gouvernement s'y met)


Du coup mes trois dernières journées se sont à peu près résumées à rester à l'appart avec les colocs en se matant des films à longueur de journée en regardant la pluie tomber. Tellement abrutissant que je ne sais même plus quels films on a regardés.