Sunday, January 29, 2012

Balade en Ferry

Il y a une dizaine de jour, j'ai pris le ferry en direction de Manly Beach (va comprendre pourquoi ça s'appelle "la plage virile", y avait que des mouettes). Le ferry, comme tout ici, coûte affreusement cher (7$ l'aller simple), mais quand tu as déjà payé affreusement cher ton abonnement semaine, tu peux prendre le ferry gratuitement, et ça c'est plutôt cool. Pour ceux qui ont déjà fait des allers-retours à New York sur le ferry gratuit de Staten Island (genre 6 fois dans la même journée, je ne veux dénoncer personne...), vous conviendrez que c'est un bon moyen de voir une ville et de prendre de belles photos.

Petit florilège desdites photos (attention, y a beaucoup d'opéra).


L'opéra

Hé mais c'est l'opéra!

Quel est donc ce bâtiment à la forme originale?

Les tours du CBD (central business district) de Sydney, avec à droite un illustre bâtiment.

Que c'est pittoresque

La même qu'avant, avec le Harbour Bridge en plus

Manly beach. Vous voyez, que des mouettes (parait qu'il y a une colonie de pingouins en cours d'extinction)

La ville de nuit.

Le Harbour Bridge de nuit.

Les trois principales attractions de Sydney en ce moment.

L'opéra en ISO 100 et exposition de 10 secondes (en zoomant bien on peut même voir le détail du toit et les tables et chaises à l'intérieur).


Saturday, January 28, 2012

En vrac: volatiles

Il manque Inès le cacatoès rencontré dans une rue anodine de Sydney, je ne désespère pas de la revoir.

Ginette la mouette veillant sur le port de Darling Harbour (oui il y a redite entre port et harbour)

Fabrice l'ibis volant de la nourriture aux gens (véridique) dans le parc de Hyde Park (oui il y a redite entre parc et park)

Fanfan l'oiseau-attendrissant (si quelqu'un sait ce que c'est pour de vrai...), dans la baie de Watsons Bay (oui il y a redite entre baie et bay)

Frank l'oiseau-punk (again, si quelqu'un sait ce que c'est...)

Tiens! un autre parisien! Sur la plage de Camp Cove Beach (oui il y a redite entre plage et beach)

Ginette et Josette se disputant de la nourriture sous le regard atterré de Cosette (pauv' Cosette, elle est jamais aidée)

Friday, January 20, 2012

Ma première semaine

Voila, ça fait un poil plus d'une semaine que j'ai atterri à Sydney. Ça semble à la fois long et court, d'un côté il s'est déjà passé pas mal de choses, j'ai rencontré pas mal de monde, d'un autre j'ai encore du mal à me faire à l'idée que je suis en Australie!

J'ai du passer 20 fois par ici

Je n'ai pas encore remis les pieds dans l'eau depuis la baignade du premier jour (cf la carotte). J'ai ouvert un compte en banque, je me suis acheté un numéro australien (+61 422 623 551), j'ai trouvé une colocation (taper Haymarket, NSW dans google maps) où j'ai emménagé lundi (pour l'instant y a 3 Français, 2 Allemands et un Italien), j'ai cherché, cherché et cherché du boulot, sans beaucoup de succès pour l'instant (heureusement accompagné de Seb, un de mes compagnons d'infortune du périple pékinois), j'ai beaucoup marché, j'ai pris le ferry (photos à venir), je me suis fait niquer en prenant une bière à 14$, j'ai encore marché (on marche beaucoup dans cette ville), j'ai pris un titre de transport pour la semaine à 43$ (on paie tout affreusement cher dans cette ville) (oui je sais, quitte à payer le titre de transport un bras j'aurais pu moins marcher).

Il fait semblant de chercher du taf, le Seb

Mais en fait il fait le kéké dans les parcs

Alors que moi je profite d'un repos bien mérité

Petits faits amusants: vu qu'on roule à gauche, il faut se mettre à gauche quand on croise des gens dans un passage étroit, et surtout il faut rester debout à gauche sur les escalators. Ah et il faut aussi regarder à droite avant de traverser sinon on frôle la mort plusieurs fois les premiers jours. Les gens conduisent un peu comme des tarés en pleine ville. Autre fait marrant, on peut attraper un coup de soleil et être trempé par la pluie le même jour.

Il pleut des chats et des chiens



Tuesday, January 17, 2012

What happened in China...

Attention c'est très long à raconter, je vais tenter de faire des phrases courtes:

Acte premier: les 5h d'attente à Paris:
- Première tentative de décollage: on accélère sur la piste et là tout à coup on ralentit, bizarre, on va se garer. Pas de message pour expliquer ce qui se passe.
- 1h plus tard, rebelote: re-tentative de décollage, re-décélération. Ils n'ont manifestement pas réglé le problème du premier coup, pas rassurant.
- Toujours pas de message, mais ils servent le repas.
- Enfin un message en anglais-accent-chinois pour dire qu'il y a un retard (sans blague) et qu'on attend que l'équipe de maintenance termine.
- Les gens commencent un peu à s'énerver. Je demande à trois hôtesses s'il y a une prise de courant pour recharger mon téléphone, trois réponses négatives.
- Déjà 3h30 de retard. Comme l'escale à Shanghai est de 3h, c'est déjà mort. Avec un autre Français, on va à l'avant de l'avion se renseigner pour voir si on peut sortir de l'avion, dormir à Paris et reprendre le vol du lendemain. Le personnel au sol, représenté par un gars qui parle français pour le coup, nous explique que l'avion va bien partir, qu'il y avait un mauvais réglage des freins (ah bah si c'est que ça!) et que c'est bon on y est presque. Je demande une prise de courant, il dit au chef de cabine et tout à coup il y a des prises de courant dans l'avion. Le chef de cabine m'emmène entre les deux cabines de la classe affaires, puis quand il me voit brancher mon truc il demande si je suis en business, je lui dis non, il répond que je ne peux pas utiliser la prise du coup. Je l'envoie chier.
- Plus de 4h de retard. Ça s'engueule en chinois près de moi, alors que je regarde tranquillement mon téléphone se charger.
- 5h de retard, on décolle enfin! Parait qu'Air China a du payer une amende de 30000 euros pour le décollage après minuit, bien fait pour leur gueule.

Acte deuxième: l'enfer pékinois - l'aéroport
- Arrivée à Pékin (escale technique prévue avant Shanghai). On ne devait pas descendre de l'avion, mais tout le monde descend. À la sortie de l'avion, on met de côté les gens qui doivent continuer à Shanghai et on nous file des cartes d'embarquement (et un autocollant Air China!) pour reprendre le même avion. Groupe de 7 Français (2 couples plus âgés et trois djeuns), je suis le seul à parler correctement anglais.
L'autocollant Air China

- Une hôtesse nous emmène à l'immigration puis disparait.
- Le gars de l'immigration nous dit que c'est pas bon, on n'a pas la bonne carte d'embarquement (évidemment madame Air China a disparu).
- On trouve un comptoir Air China, où on nous change nos billets: on part désormais le lendemain directement de Pékin à Sydney sans passer par Shanghai. La nana nous explique qu'on doit récupérer nos bagages puis aller au comptoir Air China pour l'hôtel. Je prends vaillamment la tête du groupe.
- On retente l'immigration, ça marche. On va vers les bagages, on attend on attend...
- Pas de bagages en vue pour nous 7, on va au service bagages-qui-n'arrivent-pas, ils cherchent (apparemment nos valises devaient continuer vers Shanghai vu que nous aussi à la base).

L'attente

- 1h plus tard les valises arrivent enfin. On sort vers le comptoir Air China.
- Queue du côté gauche, on nous dit qu'il faut faire la queue de l'autre côté pour valider les billets du lendemain puis revenir faire la queue ici pour l'hôtel. Sympa.
- Le mec qui doit nous emmener à l'hôtel arrive. Il ne parle que chinois. Je vais au comptoir pour leur demander c'est quoi ce bordel, et accessoirement vérifier qu'on a bien transport, diner, hotel, ptit dej, dej et re-transport compris. Je lui demande des cartes téléphoniques pour qu'on prévienne nos êtres chers, il n'en a pas. Je râle, il en trouve miraculeusement deux. Je lui dis qu'on est 8 et que ça ne va pas suffire, mais il n'en a plus. Tant pis, lui dis-je, on appellera depuis nos chambres d'hôtel et c'est Air China qui paiera la note. Tout à coup, il trouve 3 autres cartes.
- Le Chinois souriant et non anglophone (nous l'appellerons Tchang) nous embarque en bus à un hôtel.

Acte troisième: l'enfer pékinois - l'hôtel (plutôt les hôtels)
- Arrivée à l'hôtel. Marée humaine de personnes dont les vols ont été retardés. Au bout d'un bon moment on arrive à la réception, et on nous dit que pas de diner la cuisine est fermée. Je râle, le mec appelle Air China, Tchang réapparait et nous embarque dans un minibus vers un autre hôtel, soi-disant 4 étoiles. On arrive là-bas, on va s'enregistrer.
- On nous dit que comme on est 7 et que ce sont des chambres de 2, la 7e personne doit payer un supplément. Je lui dis c'est quoi ce bordel, elle dit que sinon la 7e personne se retrouve avec un inconnu. Comme on avait commencé à bien se connaitre tous les 7 et qu'il y avait 2 couples dans le tas, j'ai dit de nous faire une chambre de 3. Ils ont dit qu'ils n'en avaient pas, que c'était que des chambres de 2. J'ai dit d'un air exaspéré on s'en fout, on prend trois chambres et quelqu'un dormira parterre et que c'est du joli. Tout à coup, ils peuvent rajouter un lit dans une chambre. Je lui demande pour le diner, elle me dit d'aller dans le resto de l'hôtel et de dire qu'on est des passagers en retard.
- On va au resto, je dis qu'on est des passagers Air China en retard, elle nous envoie au buffet à gauche. Arrivés au buffet, une autre nous dit "ah ben non le buffet est fermé, vous devez commander à la carte dans l'autre salle".
- On commande, on mange. On voit Tchang réapparaitre à une autre table. À un moment le chef vient me montrer un plat sur la carte pour me dire que c'est bon, je lui dis cool et je commande autre chose, ils ramènent quand même deux exemplaires dudit plat.
- Moment amusant de la soirée: on nous ramène l'addition.
- Je leur dis que c'est Air China qui régale, il va se renseigner à la réception, j'y vais. La nana explique que Air China paie le buffet, et qu'on n'a pas mangé au buffet, donc c'est nous qu'on paie. Je lui dis c'est bien gentil mais on savait pas, et c'est eux qui nous ont envoyés à la carte. Évidemment, Tchang a redisparu (non pas qu'il aurait été d'une quelconque utilité).


L'insouciance avant la tempête

Je passe les trois heures d'échanges animés qui ont suivi. Je préciserai que je n'ai jamais autant hurlé de ma vie. Je me suis égosillé à dire à cette face de pet que c'est leur faute, qu'on n'était pas censés deviner qu'il fallait aller au buffet, que leurs employés nous ont dirigés ainsi, que c'est au mieux de l'incompétence, au pire de l'escroquerie et que c'est 100% leur faute et qu'on ne va pas payer. Et qu'en plus on nous facture deux plats qu'on n'avait pas commandés. La seule réponse que j'avais c'était "Air China paie le buffet, vous payez le reste, sinon pas de chambres". Oui mais on pouvait pas deviner connasse, c'est vous qui nous avez envoyés à la carte alors qu'on a répété qu'on était Air China en retard.
Quelques extraits marrants de la conversation:
"- Are you the manager?
- I'm the assistant manager.
- I want to speak to the manager.
- I'm the manager."
"- It's your fault, your responsibility, your mistake. We're not going to pay for YOUR mistakes. I'm not paying anything, and I'm going up to my room, I'm sick of arguing and waiting.
- No, if you no pay, no room, I call the police.
- Well, go ahead, call the police. I'll call the French embassy. Let's see who wins."

- Finalement, un des Français (le groupe plus âgé) en avait marre, un peu comme tout le monde, on était crevés après 24h de voyage. Il a sorti 5 billets de 20 euros (la nana voulait 125 euros), on lui a dit que c'était ça ou rien, elle ne voulait pas au début, mais quand j'ai voulu reprendre l'argent et appeler l'ambassade elle a fini par accepter.
- On est enfin montés dans les chambres. Ils n'avaient pas rajouté le lit. On a vu une chambre ouverte en face, on a pris un matelas. Les matelas étaient durs comme du bois.


Le matelas volé (et rendu au petit matin)

- Nuit courte, ptit dej buffet, glande dans l'hôtel, dej buffet (on ne s'est pas refait couillonner) immonde, en plus il fallait s'y reprendre à 3 fois avant de trouver une assiette propre, tu parles d'un hôtel 4 étoiles. On demande de l'eau, ils nous ramènent de l'eau chaude. Puis des glaçons pour mettre dedans...

L'hôtel honni

Et pourtant si bien décoré


- On part enfin à l'aéroport. Une des personnes du groupe a un nom trop long, qu'elle a du raccourcir pour la demande de visa, donc évidemment à l'enregistrement ça marque qu'elle n'a pas de visa pour l'Australie et ne peut donc pas embarquer. On leur dit de chercher par numéro de passeport, ils ne veulent pas. Finalement après avoir essayé moult combinaisons de noms, ils la trouvent. Entretemps, il y avait un seul comptoir ouvert pour ce vol et les gens s'accumulaient derrière.
- Après ça se passe normalement, on embarque, on décolle, on mange un truc immonde dans l'avion à base de riz bouilli et avec un oeuf dur dont le blanc n'est pas blanc mais marron.
- Et on arrive à Sydney, décollage lundi soir heure française, arrivée jeudi matin heure de Sydney, 50h de voyage et 10h de décalage.

Bizarrement on a tous un peu de mal avec la Chine et ses habitants pendant un moment...


Petite patrouille dans l'aéroport

L'armée des creepy-pandas

Friday, January 13, 2012

Sans transition

Sydney Airport


4 janvier: je me pèle par -20 à Montréal
12 janvier: je mange une carotte en maillot de bain à Sydney

Pour niok

Ca dégoute, hein

Thursday, January 12, 2012

Enfin à Sydney!

Avec un jour de retard. Récit détaillé du périple mouvementé bientôt.
Spoiler: ça se passe principalement à Pékin, d'où je n'ai rien pu poster vu que blogspot et facebook étaient bloqués...